Công Binh ou la longue nuit indochinoise est un film réalisé par Lam Lê et sorti en France début 2013. Ce film documentaire relate l'histoire des 20000 jeunes de la
colonie française de l'époque, l'Indochine, partis travailler de force en France comme ouvriers au début de la seconde guerre Mondiale afin de palier au manque de main d'oeuvre de soldats
français partis au front. Les témoignages du film de ces anciens indochinois sont poignants. Leur condition de vie excécrable, leur absence totale de considération, leur travail plus qu'éprouvant
effectué souvent avec le ventre vide montrent bien l'aspect inhumain de la guerre quand on est du côté des opprimés.
A la fin de la Guerre les indochinois de retour dans leur pays, n'ont pas été reconnus et au contraire jugés comme des traites car considérés comme ayant servis la
France. En fond d'histoire brièvement on retrouve : l'"oncle" Hô chi minh, les accords de Genève de 1954 et l'indépendance du pays et enfin la guerre du Vietnâm qui a abouti à sa
réunification.
Công Binh ou comme dit en préambule du film "l'Histoire c'est la passion des fils qui voudraient comprendre les pères" (Pier Paolo Pasolini)
Le 25 avril 1986, les employés de la centrale nucléaire de Tchernobyl ont reçu l'ordre de tester un système d'auto-alimentation qui pourrait faire des économies
d'électricité. Les systèmes de sécurité sont alors éteints. C'est alors qu'un des réacteurs explose.
La bataille de Tchernobyl documentaire réalisé vingt ans après la catastrophe raconte comment entre autres Gorbatchev a vraiment su ce qu'il se passait par
l'intermédiaire de la Suède (qui avait détecté un taux de radioactivité sur son propre sol bien plus supérieur à la normale), comment les "liquidateurs" ceux qui sont allés sur le front sont non
seulement morts peu après ou dans les années qui suivent d'un cancer ou de brûlures et de dégénérescence de leur système nerveux et physique mais n'ont absolument pas ou peu été dédommagés de
leur héroïsme (de façon numéraire j'entends donc avec des difficultés à se soigner). On sait aussi, on s'en doute, Tchernobyl ce n'est pas fini, l'édifice (le "mausolée") qui a recouvert la
centrale et sa radio-activité doit être reconstruit assez vite car le premier a été construit pour une période de trente ans. Passé ce stade et si rien n'a été fait, on encourt une autre
catastrophe planétaire. Parce que franchement "les vents tournent dans le sens inverse d'une aiguille d'une montre" donc la France et l'Europe sont largement épargnées de tout ça... On le sait
c'était du pipo.
Et Fukushima pendant ce temps? Une poudrière en puissance...
Voici un film tout à fait étonnant. L'esthétique visuelle, l'histoire, le pouvoir émotionnel, dommage qu'il ne jouait plus en 3D dans la salle où je l'ai vu car
c'est un film fait et conçu pour la 3D.
Histoire d'un jeune Indien de Pondichéry qui arrivé à l'âge adulte s'embarque dans un paquebot avec son père sa mère et son frère et une flopée d'animaux
appartenant au zoo que dirige son père. Le père du jeune héros pense refaire sa vie avec animaux et famille au Canada. Mais voilà, le paquebot suite à une très grosse tempête échoue et le seul
survivant n'est autre que le jeune Pi et un Tigre (sauf au tout début 2-3 animaux dont une affreuse hyène) qui se retrouvent sur une barque de fortune. Comment faire alors pour s'entendre? Qui
sera le plus fort? Pi finira par non pas "apprivoiser mais dresser" le tigre de Bengale sans qui il n'aurait finalement pas survécu car cette peur qui ne le lâche que tardivement face à l'animal,
le tient en éveil.
Un univers totalement onirique et pictural. La seule gêne que j'ai sont les grognements répétés du tigre qui m'ont un peu lassés et le côté patos de certaines
scènes. Mais bon ça reste un film à voir et surtout en 3D dans la mesure du possible.
"Annie" de John Huston (1982) est un film que j'ai pu voir petite (à 8 ans) et qui m'avait beaucoup plu et en même temps un peu mise mal à l'aise. C'est une
histoire assez dure mais mise en scène par un réalisateur qui a fait aussi "Quelle était verte ma vallée" tout aussi noir.
Annie est une jeune orpheline qui vit dans un orphelinat dont la directrice la déteste. Elle rencontrera un milliardaire qui finira par l'adopter mais Annie veut
retrouver ses parents et un couple de truands se fera passer pour eux.
En fait ce qui m'avait plu surtout dans ce film c'était les chansons (c'est une comédie -dramatique- musicale) et on m'avait même offert le vinyl que j'ai
toujours.
Avant d'être un film, "Annie" fut crée sur les planches du Alvin Theatre à Broadway en 1977.
Je serais curieuse de revoir ce film ne serait-ce pour voir s'il me rend toujours mal à l'aise.
Vous l'aurez deviné, "Annie" est un des derniers films de John Huston, réalisateur prolifique décédé en 1987 et dont le dernier film fut "Les gens de Dublin" (1987)
avec sa fille Anjelica Huston et que j'ai eu la chance de voir également à sa sortie.
Voici la dernière publicité du joillier Cartier que j'ai vu en bande annonce au cinéma hier. J'ai été assez impressionnée mais elle a coûté la bagatelle de 4
millions d'Euros, il y a de quoi être impressionné à tous les niveaux...!
Pour vous donner encore plus l'envie d'aller voir ce film (si vous ne l'avez déjà vu..) je vous ai mis deux bandes-son du film et un lien vers le site d'Allo ciné
où vous pourrez retrouver une interview très intéressante du réalisateur d'origine danoise, Nicolas Winding Refn et de l'acteur principal Ryan Gosling. Le film a eu le prix de la mise en scène à
Cannes 2011.
Il se pourrait que je retourne le voir très prochainement!...
Ho là! Voici un film qu'il faut absolument voir! C'est un petit bijou tant au niveau de la mise en scène que du scénario. Et même la bande son est sympa.
C'est l'histoire d'un type dont le métier officiel est cascadeur mais qui fait des "coups" plus pour donner un sens à sa vie que pour l'argent. Il rencontrera l'amour, le vrai ce qui va le
transformer. Je ne vous raconte pas la fin pas seulement parce-que ça se fait pas mais aussi parce-que selon chacun il y a plusieurs fins possibles (optimiste ou pessimiste) bien que la chanson
de la dernière scène oriente vers une fin plutôt belle.
Vraiment je conseille ce film, si vous aimez les vraies histoires avec des sentiments forts dedans, des cascades à la Starsky et Hutch mais en mieux, de super bons
acteurs dont le fameux Ron Perlman ("la guerre du feu", "le nom de la rose"...)... Courez-y!! Oups j'oubliais, il y a quelques passages gores mais bon parce que ca le vaut bien...!
"Elle et lui" ("An affair to remember" en anglais) est un film de 1957 réalisé par Leo McCarey. C'est un film très romantique mais aussi plein d'humour.
Preuve en est, Leo McCarey a collaboré avec des comiques tels Laurel et Hardy ou Les Marx Brothers. Les deux acteurs principaux, Cary Grant et Deborah Kerr jouent merveilleusement bien. On
connait le côté débonnaire et très classe de Cary Grant mais l'actrice joue aussi avec beaucoup de sensibilité et de finesse.
C'est une couverture d'un magazine de cinéma montrant les deux acteurs et juste le titre "Elle et lui" en gros qui m'a donné envie de le voir et revoir il y a
maintenant 15-20ans (!!!!). Je vous conseille en tous les cas de le voir en DVD ou au ciné (il passe de temps en temps dans les petites salles) les yeux fermés, ou presque...
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Ce blog est un résumé de ce que j'aime dans le vie, de l'art en général, en passant par mes occupations comme la photo ou la peinture ou encore de voyages plus ou moins lointain (ici ou ailleurs)... Bonne visite!
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